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Pénaliser une femme violentée par son mari, c’est possible ?
OUI, et c’est au tribunal d’Amiens.
Il ne faut pas aller loin, le 8 mars, je mettais un message sur le fait que la journée des droits des femmes ne voulait, pour moi, rien dire. Car, c’était une lutte au quotidienne, en voici l’exemple type. Nous sommes le 27 mars, le mois du droit des femmes.
Vous trouverez ci-joint le baromètre trouvé sur le stand des violences faites aux femmes. Regardez le bien, on y voit les différents degrés de violence.
SELON LE VIOLENTOMÈTRE DISTRIBUÉ PAR LE PRÉFET DE LA SOMME ET L’ASSOCIATION STOP AUX VIOLENCES INTRAFAMILIALES, REGARDEZ CE QUI A ÉTÉ FAIT MALGRÈ LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES FOURNIES :
📌Humilie et traite de folle quand tu lui fais des reproches
C’était presque du quotidien mais on finit par banaliser.
📌Pete les plombs lorsque quelque chose lui déplait
C’est le quotidien, on ne se rend plus compte. On se protège, on s’enferme dans une pièce fermée à clée qui devient notre refuge lorsque la porte n’a pas fini par être ouvert et que l’on découvre la pièce sans dessous-dessus car nous cachons surement des choses. Le seul lieu ou l’on se sent en sécurité et encore, pétrifié en se demandant si la porte va tenir tellement on tape dessus.
📌Menace de se suicider à cause de toi
Et oui, il y a eu 6 tentatives de suicide ! la psychiatre est au courant ! Mais on ne fait rien, on laisse la personne se débrouiller, il faut protéger dans un premier temps le malade ! Les autres peuvent mourir mais pas le malade !
📌Te menace avec une arme,
Ce mari a menacé sa femme avec un couteau même avec un fusil de chasse, la femme s’évade de la maison sans rien. Cette femme trouve une amie qui la prend sous son aile pour la protéger. Suite à tout cela, la femme décide de demander le divorce, on lui demande de réaliser un divorce à l’amiable, il ne faut pas perturber le Monsieur.
Une plainte a aussi été déposé par son fil pour dénoncer les violences de son père.
ET BIEN NON, CELA NE SUFFIT PAS !
Figurez-vous que le juge avait dans le dossier la preuve que la femme qui demande le divorce a quitté le mari après au moins 6 tentatives de suicide, après les nombreuses menaces avec une arme et après avoir porté plainte, mais c’est la femme qui est condamné non seulement psychologiquement et aussi financièrement puisque c’est à elle que revient la charge de payer les frais d’avocat du mari.
Je précise que :
Le mari vit dans la grande maison avec un grand terrain et tous les affaires de la famille puis que la femme, pour sauver sa peau, est parti sans rien. Elle est logée dans un 2 pièces en attendant le jugement depuis maintenant 5 ans.
Sachant que le mari est en invalidité de deuxième catégorie et qu’il touche des indemnités d’un montant plus élevé que touche la femme en travaillant, on est en droit de se poser des questions.
C’est elle qui s’est toujours occupé des enfants en les prenant avec elle en allant au travail et en les déposant à l’école et aux activités extra-scolaire puisqu’elle a assumé son rôle d’épouse et de mère comme le veut la coutume !
Que faisait le mari pendant tout ce temps ?
Comment peut-elle accepter l’inacceptable ?
Le mari poursuit tranquillement ses activités de loisirs dans la grande maison qu’il ne veut pas vendre car il est passionné de chasse. Il faut privilégier son loisir, lui qui ne travaille pas !
Comment peut-on accepter cette société dont les juges ne prennent pas le temps de regarder les preuves dont on passe notre temps à fournir pour se justifier.
Nous sommes dans un monde ou tout est inversé, on croit les menteurs et plus c’est gros, plus la parole est convaincante, plus elle « vaut » VÉRITÉ.
Je ne peux que constater l’acharnement volontaire de la justice. Il en est de même pour les enfants qui subissent des violences auprès d’un des parents dont ils ne veulent plus voir.
On préfère ne pas voir, ne pas croire, plutôt que d’accepter la réalité ! Si difficile !!
Je suis atterrée car, pour avoir vécu le harcèlement moral à grande échelle, le chantage affectif, l’écoute téléphonique, la balise sous la voiture, le piratage informatique, le suivi en voiture pour moi et pour ma fille qui faisait des crises d’angoisse, je ne comprends pas cette méchanceté gratuite, cette justice à 10 vitesses qui valorise sans cesse les méchants et persécute davantage lesdites « victimes ». C’est à chaque fois la double peine. Je ne vous raconte pas la difficulté que j’ai eu à porter plainte. Une torture !
Faut-il en rire ? Sommes-nous dans une psychologie de la connerie. Que font les associations, ou est le département, c’est bien gentil les campagnes de sensibilisation avec le flyer distribué à tout va !
A quoi servent-ils si la justice ne suit pas !
On préfère cautionner les manipulateurs mal intentionnés que de croire à la réalité, l’authenticité de la personne qui subit un tel traumatisme. Nous sommes bien dans la réalité du quotidien !
La justice sous-estime la perversité gratuite du harceleur qui pourtant agit en tout impunité bien au-delà de notre propre réalité et on banalise l’impact de l’agressivité reçu au quotidien de ces personnes violentes voire malade. Car la femme exagère !
La « femme » ici, a le sentiment de ne pas être entendue, ni comprise, c’est vrai que cela parait tellement irréel.
L’agressivité gratuite qui est sans cesse subie, en partie avec emprise, c’est vrai, dépasse bien souvent ce que l’on aurait pu imaginer, si bien que de voir un jugement en appel qui condamne la femme qui travaille et qui a subi ces traumatismes, payer l’avocat de Mr qui gagne plus qu’elle sans avoir travailler a de quoi nous révolter, jusqu’où faut-il aller ? Et on s’étonne des suicides !
CELA ME POSE QUESTION ! A QUOI SERT LA JUSTICE ?
Le but n’est pas d’être sans cesse considérée comme une victime à vie, il faut que la justice reconnaisse que le comportement est inacceptable !